j’ai cent-deux ans
et j’attends
j’attends le livreur
qui apporte mes repas
comme la pitance d’un animal
qu’on laisse dans sa cage
j’ai cent-deux ans
et j’attends
j’attends le livreur
qui apporte mes repas
comme la pitance d’un animal
qu’on laisse dans sa cage
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Après avoir inscrit sa mère au programme de soutien à domicile ainsi qu’à un service quotidien de repas, une amie m’a confié avoir fait face à certains ratés. J’ai perçu que les deux femmes étaient victimes d’une forme de déshumanisation systémique.