deux hérissons
s’approchent l’un de l’autre
et espèrent ne pas se faire prendre
à rebrousse poil
Entre deux âges
Le matin venu
le matin venu j’ouvre la porte
mes yeux se remplissent de roc
je respire le bleu qui s’étend par-dessus les crêtes
mes yeux se remplissent de roc
je respire le bleu qui s’étend par-dessus les crêtes
Si mes mains
si mes mains tâtent ton corps
sans que y aies consenti
tranche-les
C’est une effraie
c’est une effraie
mais n’aies pas peur
les oiseaux de mes nuits
sont à l’œuvre