tes yeux écarquillés
sans cesse depuis ton arrivée
avec raison
L’hiver à nos portes
l’hiver à nos portes
c’est tout un pays
qui revient à la vie
La voix profonde du poète
puisse
la voix profonde du poète
résonner au creux
de ton oreille fragile
Je pars
je pars
et laisse au suivant
des feuilles râtelées autour des imprimantes
des documents redondants
des copies inutiles
La porte s’ouvre
la porte s’ouvre
tu viens à moi à petits pas
tu montes sur ma cuisse
te blottis dans le creux de mon bras